Le maître du sceau
de Jean-Pierre Bocquet
( 2016 aux éditions Dervy – 270 pages)

C’est un grand moment pour Franck, il va enfin être initié et rejoindre la franc-maçonnerie. Cependant, la soirée est loin de se terminer comme prévu une fois de retour chez lui. Une macabre découverte l’attend, quelqu’un dont il n’avait plus de nouvelles et pour qui il s’inquiétait énormément. Désormais, il doit faire face à ce terrible coup du sort, car c’est bien le cadavre de Cynthia qu’il retrouve sur sa place de parking.
Les inspecteurs Max Balzer et Benahim Manhélé, alias le duo Mac-Benah, accourent aussitôt dès l’appel du jeune homme. Ils sont ses parrains francs-maçons et les éléments qui entourent la victime ne font aucun doute sur le message de ce crime sordide.
Du sceau de Salomon à la Vierge noire, de chapelles en monastères, de Dali à la Bible, le duo Mac-Benah se retrouvera au cœur d’une sombre tempête qu’ils auront du mal à éclaircir.

Agrégé de lettres, l’auteur a été professeur sur la région Dunkerquoise. Il a écrit plus d’une dizaine de romans comme Blancville blacklabel, 2021, Berthe, l’inconnue du Carpathia, 2021, entre autres.
On le sait, quand on commence un livre de Jean-Pierre Bocquet, on apprend toujours et encore énormément de choses. Aussi bien d’un point de vue géographique qu’historique, en nous donnant la traduction d’un mot ou en nous expliquant sa racine par exemple. L’auteur nous donne envie de nous rendre sur les lieux cités afin d’approfondir et de perfectionner nos connaissances.
L’originalité d’utiliser un surnom pour nommer les deux inspecteurs reste sa signature car en effet, ce duo est fusionnel et inséparable en toutes circonstances. Il est toujours amusant de constater que pour eux, se restaurer passe toujours au premier plan. Cela donne une note humoristique au récit et allège les parties beaucoup plus sérieuses.
A travers les textes anciens, il existe depuis toujours une quête du pouvoir absolu chez l’Homme. Le tout est d’espérer que rien ne tombe jamais entre de mauvaises mains. L’éternel combat du bien contre le mal.
Le maître du sceau est un peu construit comme un labyrinthe, avec énigmes ponctuées de mythes ou de théosophie, car l’auteur mène ses enquêteurs sur des chemins sinueux et complexes, des problématiques difficiles à résoudre que nous suivons pas à pas.
Le maître du sceau, un jeu de piste mortel sur fond d’idéologie nazie.
Jean-Pierre Bocquet sera présent au Salon du Polar de Templemars le 30 septembre 2023 (Nord)

4ème de couverture
Des signes symboliques énigmatiques tatoués sur un cadavre conduisent deux inspecteurs francs-maçons de la DCRI dans le monde sulfureux et ésotérique des cathares, très loin de Dunkerque. Leur lieu d’investigation habituel. Cette enquête les mènera du monastère de Montserrat en Catalogne espagnole à la Catalogne française. Les deux inspecteurs aux noms prédestinés, Mac et Benah, vont se heurter à des indices d’origine cathare sur ces terres du Languedoc où leur souvenir est encore vivace. Mais cette piste cathare serait trop simple… Ceux qui utilisent ces signes en même temps qu’ils manipulent les enquêteurs pour les envoyer sur de fausses pistes se révèlent, finalement, être des nostalgiques de l’idéologie nazie. Trois cadavres de femmes ponctuent leur entreprise criminelle…
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