Le Blog de Fanny H

BRI Les formes de l’ombre, l’assaut

de Philippe Deparis

(janvier 2024 aux éditions Mareuil – 221 pages)

Après quatre décennies, Martial est de retour du côté de Toulon, la région de son enfance. Une nouvelle vie s’offre à lui auprès des siens, des souvenirs de la brigade et de Paris plein la tête.

En prison depuis un an, Sébastian Sdarise a su s’imposer et imposer le respect. Dedans comme dehors, le business continue plus tentaculaire que jamais. Mais voilà, quand le chef n’est pas là, les gangsters dansent et certains vont prendre des libertés qui vont mener à un véritable carnage.

Guerre de gang au cœur du gang ou quand l’ennemi de mon ennemi est mon ami.

Au début de chaque tome, ici le troisième avec l’assaut, Philippe Deparis nous offre une mini biographie de ses personnages. La lecture étant très dense, cette bio est nécessaire afin de nous permettre une meilleure immersion ainsi qu’une meilleure compréhension du fonctionnement de l’équipe. D’emblée, nous apprenons, accompagnée d’une description physique et mentale, leurs vies privées, leurs spécialités et leurs fonctions au sein du groupe.

Il est indispensable également pour le chef de la BRI (Brigade de Recherche et d’Intervention) de parfaitement connaître les membres de sa brigade. En effet, il doit être capable de déceler le moindre petit changement qui pourrait nuire aux missions dangereuses auxquelles ils font continuellement face. Ils doivent être bien dans leur tête afin d’éviter l’erreur fatale, être en symbiose et cette coordination dans le travail est tout bonnement surprenante et admirable.

Dans BRI, Les formes de l’ombre, l’assaut, quel plaisir de retrouver Sébastien et son équipe incroyable ; beaucoup moins Sébastian, le mafieux des pays de l’Est. Et oui, l’auteur s’est amusé à donner le même prénom aux deux personnages principaux. Un face à face, le gentil contre le méchant, le blanc contre le noir.

Philippe Deparis emploie le terme « l’une des plus belles unités de la police », on ressent fortement l’immense fierté de l’auteur à propos de son passé professionnel et le fait qu’il porte cela bien haut, un peu comme un étendard.

Il est intéressant de constater la comparaison que fait l’auteur entre la prison, les réseaux sociaux et un site de recherche d’emplois. Vu sous cet angle, en effet, c’est tout à fait ça car certains utilisent ces lieux pour recruter et mettre à profit leurs affaires.

Vous voulez que ça bouge ? Vous voulez de l’action ? C’est avec BRI, Les formes de l’ombre, l’assaut, et sa réalité impitoyable que vous la trouverez.

(Merci à Philippe Deparis et à Maïlis des éditions Mareuil)