La menace
de Niko Tackian
(Mars 2025 aux éditions Calmann-Lévy – Collection Calmann-Lévy Noir – 400 pages)

Deux hommes et une femme sont hospitalisés après avoir été retrouvés, errants, dans la forêt de la Treille, sans aucun souvenir de quoique ce soit.
Chloé et Julien forment un couple heureux. Jeunes, dynamiques, la vie leur sourit aussi bien personnellement que professionnellement.
Et puis un jour, tout bascule, sans savoir ni comment, ni où et surtout pourquoi.

Niko Tackian, né en 1973, poursuit son œuvre de romancier du noir avec un mystère sur lequel plane l’ombre d’une menace inconnue. Ses romans, qui séduisent un nombre grandissant de lecteurs attirés par leur ambiances originales et poignantes, ont été récompensés entre autres par le Prix Polar des bibliothèques à Cognac, le Prix Polar Sud-Ouest, le Prix de la Ligue de L’Imaginaire, le Prix du Polar des Petits Mots des Libraires. (Source éditions Calmann Levy).
Dès le début de La menace, le lecteur sera très vite emporté par une histoire de prime abord mystérieuse. On pense flirter avec quelque chose d’indicible, comme très souvent avec Niko Tackian, et puis, peu à peu, on se rend compte que cette fois-ci, c’est complètement différent. L’auteur a choisi de dénoncer, de parler d’un sujet qui gronde dans l’ombre.
L’histoire est narrée à travers trois personnages, soit trois points de vue dissemblables qui donnent alors une dimension très intéressante au récit et renforce incroyablement le suspense. L’auteur joue habilement avec leurs nerfs et surtout les nôtres.
En lisant La menace, difficile de ne pas penser à la série La servante écarlate. Ces fanatiques glorifient la suprématie masculine vis-à-vis de la femme. Ils endoctrinent, et véhiculent des idéaux profondément dangereux. Ces soi-disant mâles prônent le mal, tout en étant la plupart du temps castré par l’inassouvissement de leur propre désir de domination.
La menace, un thriller réaliste, nécessaire et plus que jamais d’actualité sur cette folie qui se propage.
(Merci à Veronika des éditions Calmann-Levy et à Niko Tackian)



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