Dis à maman que je l’aime

de Christophe Tabard

(avril 2025 aux éditions Des livres et Du Rêve – 378 pages)

Roxanna est prête à tout pour échapper à ses geôliers. Prête à tuer, prête à se charcuter pour enlever cette puce électronique qu’ils lui ont implantée…

Cela fait déjà cinq ans que Joseph Marzouk a quitté l’armée, dont la légion étrangère, pour travailler dans la sécurité. Et Adrian aussi appartient désormais au passé.

Mais le jour où Marianne Vraÿ, la mère de ce dernier, l’appelle après six mois sans nouvelle, toute la vie de Jo bascule de nouveau.

De la Roumanie à la France, de tueurs d’ours au banditisme international, une famille sera prête à tout pour sauver l’une des leurs.

Après avoir fourbi ses premières armes dans la BD en qualité de scénariste, Christophe, né au siècle dernier à Paris, se lance dans l’aventure solitaire de l’écriture. Des nouvelles, d’abord. Certaines primées, d’autres participant à des recueils. Puis, enfin, le grand saut vers l’écriture d’un roman et son édition, suivi d’un autre, de quelques recueils et d’un dictionnaire loufoque en autoédition. Pour, en 2022, faire confiance à Angie en intégrant la maison d’édition Des livres et du Rêve pour son livre : Miam. (Source photo et texte éditions Des livres et Du Rêve)

Dans Dis à maman que je l’aime, Christophe Tabard évoque plusieurs sujets intéressants, comme la cryptomonnaie, puis d’autres thèmes plus noirs comme ceux que l’on appelle les petites mains et qui sont enrôlés pour exercer le pickpocket et le vol, et surtout, il a fait le choix de nous parler de la prostitution issue des pays de l’Est.

Cette dernière se perpétue dans notre pays tel un fléau. Comme il nous le rappelle, ces filles arrivent par dizaine et la violence prodiguée envers elles est implacable. Les hommes, à qui elles appartiennent, exigent d’elles une soumission totale sous peine d’un déchaînement de sauvagerie pouvant aller jusqu’à la mort.

Elles sont parquées comme des animaux, et se voit implanter une puce dotée une balise GPS.

Il nous parle de la détresse des familles, quand elles n’ont plus de nouvelles du jour au lendemain, pensant leur progéniture à l’abri du besoin en Europe.

Plusieurs des personnages possèdent une personnalité attachante. A chaque chapitre, l’auteur alterne les pensées et les actions des protagonistes principaux. Malgré une impression de longueur par moments, on ressent quand même un sentiment de poursuite permanente. A un moment crucial, le titre prend tout son sens et, est d’une importance capitale.

Dis à maman que je l’aime, peu importe les risques, quand les liens du sang sont plus forts que tout.

(Merci à Angie des éditions Des Livres et Du Rêve et à Christophe Tabard)

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Comments (

3

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  1. Collectif Polar : chronique de nuit

    J’y comprends rien en cryptomonnaie, peut-être faudrait-il que je le lise, hein ?

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    1. Fanny H

      Heureusement, ce n’est pas le principal du livre 😅 car c’est vrai que c’est un sujet complexe quand on n’y connaît rien, comme toi et moi😅

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      1. Collectif Polar : chronique de nuit

        Ah ouf ! 😁

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