Le Blog de Fanny H

Mourez jeunesses

de Christian Casoni

(Mai 2023 aux éditons Le Mot et le Reste – 320 pages)

Le commandant Victor Maniabosco a été mis à pied et se retrouve avec une enquête de l’IGPN sur le dos. Il couvre son indic Félix Destrebecque car il a encore besoin de lui dans une affaire officieuse qu’il mène en solo. Tout cela agace fortement le commissaire Denis Sherer.

De plus, Victor apprend que l’inspection nationale s’intéresse de très près à l’une de ses enquêtes vieille de deux décennies. A l’époque, un américain nommé Joseph Hagenlocker a menacé d’un attentat l’animatrice Martine Roques dans les locaux même de son émission radio Micro Bleu.

Et aujourd’hui, Joseph est sorti de l’asile.

L’enlèvement de deux petites filles, un mystérieux pendentif, des exécutions, tout cela semble avoir un rapport avec le passé et cette période où ils se côtoyaient tous au Bénin, à Ouidah, la capitale vaudou.

Christian Casoni est un garçon de bureau né en 1958. Un temps postier, prof, illustrateur, dessinateur de presse, rédacteur en chef de Blues Again puis pigiste chez Rock&Folk, il signe ici le deuxième volet des aventures de Victor Maniabosco. (Source Le Mot et le Reste).

Christian Casoni a doté son personnage principal d’un humour incisif, aux pensées débridées. Il faut bien avouer, Victor Maniabosco pense souvent au sexe. Mais de manière générale, même pour les autres protagonistes, on retrouve une narration franche et plutôt piquante. Malgré une volonté de l’auteur de nous parler de vaudou, les crimes et un « fantôme » surgit du passé, l’histoire reste centrée sur son enquêteur.

L’auteur évoque également l’importance des indics et des services qui sont alors rendus mutuellement entre eux et la police par exemple.

Mourez jeunesses, la deuxième aventure de Victor Maniabosco.

(Merci à Elsa et Marisol des éditions Le Mot et le Reste ainsi qu’à Christian Casoni).

(Merci à des éditions Le Mot et le Reste et Christian Casoni).

4ème de couverture

Le commandant Victor Maniabosco a été mis à pied. Alors que l’IGPN enquête sur sa pomme, il croit trouver le salut en réactivant une affaire vieille de vingt ans. Tous les voyants sont au rouge mais cette fois, il pense que c’est la bonne et se lance sur la piste d’un tueur bestial. Si cette enquête reposait le monde sur le modèle classique : un crime, un tueur, un flic, un indice, on continuerait d’être cartésien pénard, mais rien n’est jamais simple avec « Bosco ». L’un des chemins qui mènent à cette kermesse sanglante part d’Ouidah, la ville du Bénin où le vaudou serait né. Derrière le vaudou il y a tous ces aventuriers qui ferment l’arrière-ban de la décadence coloniale, derrière le tueur, un marionnettiste, derrière le marionnettiste, le détournement de fonds du siècle, perpétré jadis dans les coulisses d’une révolution. Maniabosco n’y peut rien, c’est son destin, dès qu’il met le nez dehors il est éclaboussé par les cadavres, coursé par tous les chiens de l’enfer, et il en fait profiter les autres.