Le manque à combler
de Julie Mottier
(Novembre 2023 en auto-édition – 93 pages)

Dans Dis-moi Douleur, t’abstiendras-tu ce soir ? Marianne est aimante envers son mari et leur fils qui sont ses priorités. Puis un jour, un numéro de téléphone, et tout bascule…
V est très fier d’avoir acheté le bar où plus jeune il refaisait le monde avec ses amis. Il va y croiser un regard qui laissera Son nom à la bouche.
C’est l’histoire d’une histoire et elle y croyait. Et pourtant, quelquefois les rêves se transforment en cauchemars…
Vous avez un Nouveau Message : « Mes doigts portent encore ton odeur…Tu me tues… ». Guillaume est un célibataire et il tient à le rester.
Avoir Une place au chaud, Emilie sait très bien ce que c’est. Mais elle a trop souffert.
C’est Instantané, comme le sexe parfois et l’oubli ensuite.
Elle aimait Paul plus que tout mais vraiment plus que tout. Et il allait lui appartenir, rien qu’à elle. Il sera la plus magnifique des Nature Morte.
Jamais assez… mais jusqu’où peut aller la dépendance de l’autre ?
L’âme slave ou comment vivre sans l’autre lorsque tous les deux sont encore bien vivants ?

Quand on lui demande de se décrire, Julie Mottier reste pensive et on sentira presque son cerveau turbiner.
Se poser des questions sur tout et sur n’importe quoi pourrait bien la résumer.
Passionnée par la lecture et par l’art, elle écrit depuis toujours, elle en dira d’ailleurs que c’est presque une identité.
Vraie créative, elle explorera la photographie, le podcast, le théâtre et toujours en reviendra à écrire. Avec de la musique. Avec beaucoup de musique.
Grande sensible, elle surprend par son sens de la formule et sa répartie caustique.
Le manque à combler est le premier roman qu’elle explique oser montrer avec ce mélange rare d’angoisse et de fierté.
Vous pouvez la retrouver sur Insta : @juliemaiselleecritaussi (source : Nelly Topscher).
Le recueil de nouvelles se refait une place petit à petit en France. Qu’elles soient issues de plusieurs auteurs ou d’une seule comme dans Le manque à combler. C’est une lecture qui se veut rapide et dynamique, on virevolte de plume en plume.
Dans ce recueil, Julie Mottier a parfaitement réussi cet exercice. Elle nous entraîne dans la vie de personnages plus torturés les uns que les autres avec un fil conducteur. Elle se glisse dans la peau d’une femme battue, d’un amant, ou d’une psychopathe, nous parle d’amour, de sexe mais aussi de mort et de solitude. Mais que faisait l’auteure depuis tout ce temps !?
Le manque à combler, une très belle découverte. A quand un roman de cette auteure du noir en devenir. Julie Mottier, retenez-bien ce nom.
(Merci à Nelly Topscher et à Julie Mottier, bon anniversaire !)

4ème de couverture
Le manque à combler parle d’envie.
De celle d’être avec l’autre et qui force à exposer son intériorité.
Des nouvelles indépendantes qui lues ensemble forment une mosaïque, une entité, un récit choral.
Dans l’intimité, nous ressentons sans trêve, ces secondes anodines et parfois magiques de la rencontre, de la découverte ou de la perte de l’autre.
De l’apologie de l’instantané, du moment clé, de la nuit de trop ou de la minute de rab.
Juste de la vie, des petits fragments, rouge sang, bleu hématome, noir mascara, rose bonbon
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