La bête pris en cage

de Gérard Cloutier

(octobre 2022 aux éditions Eucalyptus – collection Chronique noire de Maisonneuve – 240 pages)

Ancien policier à Ontario, Edward Bacall écoute attentivement les informations en ce jour de novembre. Les forces de l’ordre ont réalisé un sacré coup de filet en mettant en place une opération de grande envergure visant à arrêter plusieurs personnes et ainsi faire de belles découvertes comme des armes, de la drogue et d’importantes sommes en liquide.

C’est le policier Lennox McNish, surnommé Buck, qui est interviewé. Ancien footballeur professionnel, il travaille désormais à l’unité des homicides du SPVM (Service de Police de Maisonneuve).

Dans le tumulte de la criminalité en tout genre, à son tour, la police déploie sa toile pour tendre un piège à ses proies, mais sera-t-elle assez solide ?

Richard Cloutier

Richard Cloutier est originaire de Montréal. Editeur, chroniqueur de boxe, journaliste financier, il est auteur de plus d’une douzaine de livres.

Dans La bête prise en cage, l’auteur reste fidèle à sa ligne d’écriture commune aux chroniques noires précédentes. On y retrouve toujours cette ambiance lourde liée au grand banditisme. Si cette série devait avoir des couleurs, ce serait le trio noir, gris et blanc.

La ville de Maisonneuve nous est présentée comme étant corrompue dans tous les secteurs d’activités, banques, milieu sportif et même au sein des forces de l’ordre. Et même si les têtes pensantes sont arrêtées ou assassinées par un rival, il y a toujours quelqu’un pour assurer la relève.

Avec Chronique Noire de Maisonneuve, La bête en cage, Richard Cloutier reste fidèle à ce monde qu’il affectionne tant, celui de la finance et du sport mais au cœur d’une atmosphère sournoise en plein épicentre du crime organisé.

4ème de couverture

Joey Steltzer entre dans une chambre douillette, dont les murs sont recouverts d’un papier peint texturé rouge métallisé, garni de motifs or d’inspiration victorienne. Son regard traverse la pièce et il aperçoit Karine de Neuville, assise sur une chaise placée près du lit. Elle le regarde, l’air terrifié, et il remarque immédiatement ses joues rouges et ses yeux luisants. Des yeux qui sont en réalité remplis de larmes. Il ne comprend d’abord pas ce qui se passe, puis il entend la porte se refermer derrière lui. Il se retourne instantanément et découvre un homme d’une cinquantaine d’années, peut-être même soixante, qui le tient en joue avec une arme à feu. « Bonsoir Joey », dit-il. L’individu présente un visage de forme légèrement allongée et des cheveux poivre et sel. D’allure négligée, il porte un vieux costume gris de coupe standard, froissé, une chemise blanche dont le bord des manches est un peu élimé, ainsi qu’une cravate à carreaux gris et blanc sur fond rouge. Steltzer ignore de qui il s’agit. La situation lui semble irréelle et il est subitement très effrayé. Ne sachant que faire, il tourne instinctivement la tête pour regarder de nouveau Karine de Neuville. Il la voit assise sur la chaise avec les mains sur les genoux. La détresse est bien visible dans ses yeux et elle n’arrive plus à contenir ses larmes.

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Comments (

5

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  1. Light And Smell

    Ça a l’air sombre ce qui est loin de me déplaire 🙂

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    1. Fanny H

      Oui quand l’ambiance est bien décrite, c’est pas mal.

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  2. Collectif Polar : chronique de nuit

    Merci pour la découverte ma Fanny !

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    1. Fanny H

      De rien😘

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      1. Collectif Polar : chronique de nuit

        😘

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