Les prières de sang
de Jean-Marc Dhainaut
( juillet 2018 aux éditions Taurnada – collection L’ombre des mots – 212 pages)

Mina Arletti, assistante d’Alan Lambin, reçoit l’appel affolé d’une jeune femme, Céline Fairland, domiciliée en Normandie. Elle en réfère aussitôt à son patron dont l’agence d’enquêtes paranormales se situe dans sa ferme en Bretagne.
Alain n’est pas du tout intéressé mais Mina, possédant un don de voyance, ressent déjà quelque chose. Comme ses parents vivent en Normandie, c’est l’occasion de s’y rendre et de pouvoir passer leur dire bonjour.
Pour Mina et Alan commence alors une incroyable et dangereuse aventure, ont-ils ouvert la boîte de Pandore ?

(source : https://www.lavoixdunord.fr/610604/article/2019-07-08/avec-son-nouveau-livre-l-auteur-leforestois-jean-marc-dhainaut-reveille-les?uid=vpid&q_ressource_uri=https://www.lavoixdunord.fr/610604/article/2019-07-08/avec-son-nouveau-livre-l-auteur-leforestois-jean-marc-dhainaut-reveille-les&widget=viewpay&success=true)
Jean-Marc Dhainaut est né dans le Nord de la France en 1973, fasciné depuis l’enfance par le génie de Rod Serling et sa série « La Quatrième Dimension », il chemine naturellement dans l’écriture d’intrigues mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions, explorant les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes.
Les prières de sang, une histoire fantastique mais pas que. C’est également une belle complicité entre les deux personnages principaux, voire un peu plus, car ces deux-là n’osent pas s’avouer leurs sentiments mutuels. Le lecteur n’a qu’une hâte, c’est qu’ils se décident enfin !
Certes, notre duo a ses défauts, comme tout le monde. Mais ce sont avant tout des personnes respectueuses, avec des principes et des valeurs. Leurs manières et leurs façons de s’exprimer situeraient presque le récit à une autre époque et non en 1986 si nous n’avions pas tout cet équipement sophistiqué nécessaire à leurs recherches mystiques pour nous indiquer le contraire.
Dans cette aventure irréelle, Jean-Marc Dhainaut aborde le sujet des phénomènes paranormaux à travers l’apparition de poltergeist. Le matériel adéquat pour traquer la moindre preuve de leur existence nous est présenté. Nous apprenons aussi, par exemple, ce que sont les bruits blancs et vous pourrez vous rendre compte qu’il existe tout un vocabulaire adapté à ces investigations. C’est très intéressant.
Cette fois-ci, les limites du surnaturel sont repoussées. Alan Lambin, pur cartésien, voit toutes ses convictions remises en question par des scènes plus effrayantes les unes que les autres.
Et justement, c’est là que réside toute la subtilité de l’écriture de l’auteur. Il nous prouve que ce n’est pas nécessaire d’en faire trop. Il suffit juste d’attiser l’imagination du lecteur par quelques paragraphes irrationnels, de disséminer de fines particules d’adrénaline ici et là, et nous voici à notre tour pénétrant dans le roman aux côtés de ces personnages si attachants.
L’auteur nous rappelle également que nous n’utilisons pas tout le potentiel de notre cerveau. Sommes-nous réellement capables de télékinésie ?
Les prières de sang, les forces du mal à l’œuvre au cœur d’une histoire mystérieuse et à lire dans le noir !


4ème de couverture
Alan Lambin, spécialiste en paranormal, est appelé à enquêter dans un vieux monastère ayant accueilli autrefois quatre templiers en fuite. Depuis, ses murs semblent dissimuler un lourd secret solidement gardé par des âmes hostiles. Les parchemins ne mentent pas, ni ces cris que chacun peut entendre la nuit dans les sombres couloirs du monastère.Et dire que tout a commencé parce qu’une étudiante a acheté un jour une armoire ayant appartenu aux moines. Une armoire qui n’avait pas perdu la mémoire…

Répondre à Collectif Polar : chronique de nuit Annuler la réponse.