Chrysalide
de Jean-Marc Demetz
(janvier aux éditions Avallon & Co – 186 pages)

Anouk Furhman est très grièvement blessée au cours d’une mission d’interception d’un tueur en série. Quelqu’un lui a tiré dessus par deux fois et elle se trouve désormais entre la vie et la mort.
Léo Matis s’en veut énormément car il n’est pas arrivé à temps pour aider son amie. Désormais, il fera tout pour retrouver celui qui en est responsable.
Des dossiers d’enquête disparus, un assassin enlevé, la photo d’un ancien du KGB, une traque sur plusieurs continents qui se révélera être une véritable Chrysalide.

Pour son dernier thriller, Chrysalide, Jean-Marc Demetz a parfaitement choisi le titre car il s’agit bien de renaissance. Celle d’hommes enlevés par un groupe puissant et armé, se donnant comme mission, entre autres, de se substituer à la justice là où ils estiment qu’elle a échoué.
Jean-Marc Demetz développe une intrigue très intéressante et finement menée sur fond de guerre froide et donc bien sûr d’espionnage. Il évoque pour les deux blocs, USA et Russie, leurs sempiternelles courses aux renseignements et à l’aérospatiale. Il nous parle du manuel Kurbak (en quelque sorte une notice d’interrogatoire secret destiné aux agents), également du délabrement de Tchernobyl ainsi que la population qui n’en est jamais vraiment partie.
On ne peut qu’être d’accord avec ce que Franck Thilliez dit de Chrysalide (voir bandeau sur première de couverture).
Dans Chrysalide, une fois de plus, l’auteur ne ménage pas son personnage principal qu’il envoit dans une course poursuite mondiale effrénée.
(Merci à Jean-Marc Demetz et aux éditions Avallon & Co)



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