L’ombre du prédateur
de Gérard Saryan
(mars 2024 aux éditions Taurnada – Collection Le tourbillon des mots – 380 pages)

La petite Maëva, âgée de six ans, est en colonie de vacances à Migné dans l’Indre. Une envie pressante la fit sortir de la tente en pleine nuit et elle fût engloutie par les ombres.
A bord de leur camping-car, Yann, Betty Vairelles et leurs deux enfants sont partis rejoindre leurs amis au camping du lac à Lambecq pour un repos bien mérité. Mais hélas, leur vie va basculer à tout jamais.
Jade, Mylène et Emma sont trois jeunes femmes dynamiques et gèrent parfaitement leur vie d’influenceuse sur les réseaux. Mais jusqu’où sont-elles prêtes à aller pour être la « number one » ?
Une enquête difficile pour les forces de l’ordre où l’on retrouve police et gendarmerie travaillant côte à côte. Il faudra une capitaine déterminée plus que jamais pour devenir prédatrice à son tour.

Son précédent roman, Sur un arbre perché, a reçu en 2023 le Prix des lecteurs « Gouttes de Sang d’Encre », le prix Coup de cœur Cha’ Polars, et le Prix Noires Sœurs. (source Taurnada)
L’ombre du prédateur est divisée en six parties. Par des chapitres courts et une écriture rythmée, Gérard Saryan alterne la vie des uns et des autres en leur donnant la même couleur, le noir.
A travers les drames que sont l’assassinat ou l’enlèvement d’un enfant, il nous rappelle que la vie tient à peu de choses et que tout peut basculer en une fraction de secondes. Il met l’accent sur les difficultés que sont ces affaires pour les forces de l’ordre, des enquêtes qui peuvent parfois mettre des années, voire ne jamais se résoudre.
Gérard Saryan a choisi d’intégrer à son histoire une jeune influenceuse suivant le travail d’une capitaine de police. L’unique but de la première étant d’avoir le plus de followers et celui des forces de l’ordre, séduire les jeunes afin qu’ils soient tentés de se diriger vers ces métiers. Mais est-ce plausible ?
On peut aisément se questionner. Même s’il nous parle du SIRPA (Service d’Informations et de Relations Publiques des Armées) qui contrôle les publications, la police ou la gendarmerie mettent en place régulièrement tout au long de l’année des manifestations auprès du public, qu’il soit scolaire ou non. Ils ont eux-mêmes un service de communication très actif et intègrent petit à petit les réseaux également. On connaît l’impact et le pouvoir négatif des vidéos publiées, et bon nombre seraient tentés de les imiter et ainsi se retrouver dans des situations très dangereuses avec un total mépris du danger.
(merci à Joël de chez Taurnada & à Gérard Saryan)



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