Contre l’espèce

d’Estelle Tharreau

(juin 2024 aux éditions Taurnada – 483 pages numériques)

John Beck travaille pour RECYCLING. Il se déplace de ville en ville, ainsi que des milliers d’autres, pour démonter inlassablement ce qui peut l’être et qui a été initialement conçu et construit par la main de l’Homme.

La famille Faulk a deux garçons, Daniel, l’aîné, et Willy, encore en maternelle. Ce dernier a été évalué scoring 4. Malheureusement pour l’enfant, ils ne le prendront donc pas avec eux lors de leur déménagement à New York ; il devra rester définitivement dans un internat spécialisé. Rosa, l’employée humaine de la famille, est la seule à s’intéresser réellement à lui.

Une puce implantée dans le bras de chacun, une arche, une radio qui émet clandestinement, Contre l’espèce est une lutte impitoyable de chaque instant.

Après avoir travaillé dans le secteur privé et public, cette passionnée de littérature sort son premier roman en 2016, Orages, suivi de L’Impasse, en 2017. Depuis, elle se consacre entièrement à l’écriture. (source éditions Taurnada).

Contre l’espèce est un récit futuriste et imaginaire, mais il nous rappelle également nos origines. Il nous renvoie la triste histoire de l’humanité…

Cette course inlassable de l’homme, cette fuite en avant, afin d’amasser le plus de richesses possible et acquérir encore et toujours plus de pouvoir, au détriment de sa planète et en piétinant son propre frère au passage.

C’est une histoire qui terrifie et qui, cependant, se trouve à la porte de notre avenir. L’auteure nous parle d’eugénisme, de pilules à donner à telle catégorie de population au détriment d’une autre et toute la culture, de l’art au spectacle, se retrouve numérisée.

Mais c’est aussi la survie, la quête sublime et douloureuse, d’un enfant pour retrouver sa mère.

A travers un chaos mondial et déshumanisé, des personnages évoluent et survivent comme ils peuvent, en tissant des liens indéfectibles unis par un maître mot : l’espoir. Contre l’espèce est peut-être une dystopie mais elle touche notre réalité et c’est pour cela que ce roman est une véritable réussite.

(Merci à Joël des éditions Taurnada et à Estelle Tharreau)

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Comments (

8

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  1. Light And Smell

    Un roman qui a l’air dangereusement réaliste.

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    1. Fanny H

      Oh que oui…

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  2. Collectif Polar : chronique de nuit

    Voilà une auteure que l’on aime lire ! 😀

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    1. Fanny H

      Elle écrit tellement bien !

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      1. Collectif Polar : chronique de nuit

        oh que oui !

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  3. Nath – Mes Lectures du Dimanche

    J’adore l’auteure et tu exprimes vraiment parfaitement l’idée de ce livre…

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    1. Fanny H

      Elle est mon auteure préférée. Merci Nath 😘

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      1. Nath – Mes Lectures du Dimanche

        Elle fait aussi partie de mes préférées 😊

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