L’enfant de sel
d’Estelle Tharreau
(mars 2025 aux éditions Taurnada – 290 pages)

Marc Carrière est propriétaire d’un restaurant sur la presqu’île de Salins. Il y vit avec Apolline, sa fille de âgée de douze ans.
Il apprend de son ami Christophe Orive, directeur de l’office de tourisme, qu’il va être exproprié. La ville envisage un plan d’aménagement touristique de grande envergure.
Déjà détenteur de thermes, Julien Destive va devenir également directeur de ceux de Salins. Il vient s’y installer avec son jeune fils, métisse, Adrien.
Ils découvriront tous que Salins possède des secrets bien enfouis dans son sol, et que le sel est un excellent conservateur.

Après avoir travaillé dans le secteur privé et public, cette passionnée de littérature sort son premier roman en 2016, Orages, suivi de L’Impasse, en 2017. Depuis, elle se consacre entièrement à l’écriture. (source éditions Taurnada).
Dans L’enfant de sel, l’auteure a choisi le vaudou comme sujet à travers lequel elle traite du racisme et de la cruauté des hommes. Le récit frôle également le fantastique parfois, bien que ses recherches soient basées sur des témoignages existants. Vous apprendrez énormément de choses sur ce culte animiste mélangeant magie et chrétienté.
Et comme d’habitude, impossible de ne pas s’attacher aux personnages poignants qu’elle a choisis de mettre en scène.
Dans le cas présent, il s’agit de deux enfants, qui malgré leur mode de vie éloigné et la différence de leur couleur de peau, partage un héritage bien lourd à porter, celui de la perte de leur mère.
D’emblée, ce lien les unit bien avant tout autre chose et bien au-delà des préjugés.
L’enfant de sel est aussi l’histoire d’une terrible vengeance qui prend tout son sens en avançant dans la lecture. Une mise en garde est évidente en ce qui concerne certaines pratiques occultes.
L’enfant de sel laisse un goût amer au lecteur, celui de l’incroyable méchanceté de certains hommes.
Merci à Joël des éditions Taurnada et à Estelle Tharreau

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