Vert comme l’enfer

d’Isabelle Grégoire (2022 aux éditions Québec Amérique, Collection Littérature d’Amérique – 249 pages)

Alice a répondu oui à l’invitation de son père en Guyane. Cela fait des années qu’ils ne se sont pas vus. Elle aurait préféré de loin s’y rendre seule après ce que Philippe lui a fait mais ce dernier s’est lourdement imposé à ses côtés. Ils voyageront avec un groupe de français et de québécois accompagné d’un guide, Fred Barbieux, qui met la jeune femme plutôt mal à l’aise.

Flora doit faire face au décès de sa mère, Louise Chênevert Deguise, des suites d’une longue maladie. Leurs rapports n’ont jamais été bons, ils se sont encore plus détériorés depuis le décès de son père survenu il y a longtemps.

Des femmes que le destin unit à travers des générations de souffrances, cependant, l’appel de la jungle sera plus fort que tout et ce n’est pas de la faune qu’il faudra se méfier le plus…

Isabelle Grégoire

Née à Québec, Isabelle Grégoire est une journaliste globe-trotteuse qui a étudié et travaillé à Paris, Los Angeles et Rome. Elle a réalisé des reportages dans une quarantaine de pays et remporté plusieurs prix pour son travail. Fille de fer a été finaliste du Prix Saint-Pacôme du roman policier québécois.

Lors du lancement de Vert comme l’enfer en France, le 2 février dernier à la brasserie L’endroit à Lille, Isabelle Grégoire nous a donc parlé de son nouveau roman. Elle s’est déjà rendue en Guyane, un territoire aux nombreux mythes qu’elle trouve attirant et effrayant à la fois. Elle se souvient que le bagne possède encore une âme incroyable.

Pour les chapitres se passant au Québec, il s’agit d’une ancienne prison pour femmes construite dans le style château médiéval devenue maintenant une maison funéraire. L’auteure a choisi des héroïnes féminines et s’est imprégnée de leurs histoires. Afin de parler des violences subies, elle a entendu divers témoignages, notamment à propos de séquestration.

J’aime beaucoup la couverture de Vert comme l’enfer de l’illustratrice française Audrey Guardia réalisée à partir des œuvres d’Aleksandar Mijatovic, ainsi que ce beau vert intérieur nous invitant directement à pénétrer en pleine nature.

L’auteure s’est inspirée de la vie d’Angelina Hervé Besnard envoyée au bagne en 1897 et de leurs terribles conditions de vie.

L’histoire démarre en douceur pour ensuite nous amener et nous emmener insidieusement vers une nuance de vert beaucoup plus sombre… Cette couleur n’est pas toujours synonyme d’espoir… Une lente moiteur monte de la jungle et s’insinue en nous page après page sous l’excellente plume d’Isabelle Grégoire.

Vert comme l’enfer est disponible uniquement en numérique pour l’instant en France et sur ce lien :

https://www.quebec-amerique.com/collections/adulte/litterature/litterature-amerique/vert-comme-lenfer-10568

(Merci à Isabelle Grégoire)

Autre de retour à propos de l’auteure :

https://collectifpolar.fr/2022/07/06/fille-de-fer-isabelle-gregoire/

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Comments (

3

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  1. Collectif Polar : chronique de nuit

    Voilà qui pourrait m’intéresser, ma Fanny !

    J’aime

    1. Fanny H

      Oui, il est vraiment bien.

      Aimé par 1 personne

      1. Collectif Polar : chronique de nuit

        9a j’avais compris 😉 hihi 😛

        Aimé par 1 personne

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