Le mystère des pendus de l’Oise

de Benoit Leclercq

(octobre 2022 aux éditons Jets d’Encre collection Polar)

Originaire de Liévin, Henri Vidocq est maréchal des logis-chef. Il porte en lui le poids d’un lourd passé familial. Son père, mineur, fut déporté en Allemagne. Il ne le revit jamais. Bien plus tard, après quelques années en Algérie, Henri revient en France des suites d’une blessure et le grade de sous-officier. Septembre 1962, le voici muté dans l’Oise, à Chantilly, près de sa mère, une femme à l’esprit très vif.


Il est très bien accueilli au sein d’une gendarmerie de taille plutôt familiale. Il travaillera sous les ordres du Capitaine Morel, très exigeant sur l’utilisation de la langue française et collectionneur de modèles réduits anciens, avec le Maréchal des logis Leroy, bientôt papa et le gendarme Bianchi, parieur invétéré de courses de chevaux, au lever de coude prononcé.

Sa fonction aidant, il trouva également un logement assez rapidement. Dès son arrivée, Mauricette, la gardienne, ne manqua pas de le solliciter pour une affaire de la plus haute importance.

Henri accompagna l’un de ses collègues à l’enterrement de Jacques Mariano, apprécié et respecté de tous pour ses faits de résistance pendant la seconde guerre mondiale. Ce dernier s’est pendu chez lui. Puis c’est au tour de Marcelle Pichoux, soixante-seize ans, d’être retrouvée morte par pendaison, le corps en parti dévêtu.

Pourquoi assassiner des personnes âgées et mettre en scène leur crime de cette façon ? Qui harcèle tous les soirs une simple concierge ? Dans une région d’apparence tranquille, voici des gendarmes bien démunis face à cette sordide affaire. Au final, les secrets enfouis et le passé finissent toujours par refaire surface.

Benoit Leclercq

Né dans le Nord de la France, Benoît Leclercq est restaurateur à Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais. Passionné d’histoire, il a été directeur régional d’une maison d’édition (S.G.E.D.). Il a publié L’Abri, 2021, et Le soldat de l’Empire, 2022.

Le mystère des pendus de l’Oise fait partie de la sélection en lice pour le prix Nordek du Salon du Polar de Templemars 2023.

Benoit Leclerc nous propose une enquête au début des années soixante, là où il n’y avait alors que le téléphone fixe pour communiquer le plus rapidement possible les uns avec les autres. La technologie ne manque pas à cette histoire car l’auteur a su parfaitement nous replonger dans l’époque.

Benoit Leclercq a apporté une pointe d’humour ainsi que des situations plutôt drôles dans lesquelles se retrouvent parfois la brigade, une légèreté absolument nécessaire afin de mieux appréhender la noirceur du nazisme au cours de leurs investigations.

Les faits relatifs à la seconde guerre mondiale sont précis. L’auteur nous raconte le passé de l’église de Saint-Leu-d’Esserent, nous parle de la rafle des Notables et du camp de Royallieu*, puis surtout des maternités SS.

*(Le camp de Royallieu de compiègne fut, de juin 1941 à août 1944, le seul camp français qui dépendit uniquement de l’administration allemande et du service de sécurité nazi… /il fut le deuxième plus grand camp d’internement de France sous l’Occupation, après celui de Drancy. Il faudra attendre l’année 2008 pour que le camp de Royallieu inaugure un mémorial de l’Internement et de la Déportation…/ rendant hommage aux 45 000 personnes ayant transité par ce lieu…/) Extrait du postface du livre.

Le mystère des pendus de l’Oise nous laisse un goût tristement amer sur ces sombres années de notre région.

( Merci à Sarah Martinez des éditions Jets d’Encre et à Benoit Leclercq)

4ème de couverture

Oise, septembre 1962. Sa mutation accordée, le maréchal des logis-chef Henri Vidocq intègre la gendarmerie de Chantilly… loin d’imaginer ce qui l’attend. Un premier « code 56 » – un suicide – le conduit à Saint-Leu-d’Esserent, où une septuagénaire vient d’être retrouvée pendue au bout d’une corde, chez elle, le haut du corps entièrement dénudé jusqu’à la taille. Quelques jours plus tard, c’est à Gouvieux que Vidocq découvre une autre septuagénaire pendue à la branche d’un gros chêne… le haut du corps exposé de la même manière. Il en est alors certain : les deux affaires sont liées, et il ne s’agit pas de suicides, mais bel et bien de meurtres. Alors qui est responsable de ces crimes ? Quel est son mobile ? Et surtout, pourquoi ces mises en scène si particulières ?

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